dimanche 15 juin 2025

Montgothier dimanche 15 juin 2025

 Compte rendu sortie ornithologique 15 juin 2025-06-15


    Nous étions 14 participants à cette sortie, la dernière avant la trêve estivale, à Mongothier, petite commune de 230 habitants associée à Isigny le Buat depuis 1973, située à 14 km  au sud est d’Avranches.
     Actuellement les oiseaux sédentaires et visiteurs d’été sont en pleine période de reproduction et il n’est pas facile de les voir car les arbres sont feuillés, heureusement ils chantent encore pour la plupart ce qui facilité l’identification à condition de connaître les chants. 

Le choucas, prêt à rentrer dans la cheminée.

     Dans ce petit bourg coquet nous avons pu voir les espèces communes, mais le seront-elles encore dans 10 ans ? 
    Ce sont l’étourneau sansonnet, le merle noir transportant de la nourriture pour ses poussins, le pinson des arbres, le troglodyte mignon, l’accenteur mouchet, le rougegorge familier, l’hirondelle rustique, le moineau domestique,  le verdier d’Europe dont les effectifs sont en diminution importante  suite à un virus, le pigeon ramier, la tourterelle turque et le choucas des tours qui est maintenant présent dans tous les bourgs du sud Manche.

Le merle transporte de la nourriture pour les jeunes.

    Le martinet noir a été bien vu et entendu, espèce insectivore c’est un  migrateur tardif  qui arrive fin avril et nous quitte fin juillet dès qu’il a élevé sa nichée, il passe sa vie dans les airs ne se posant que pour se reproduire et il a même la faculté de dormir en vol. Il niche dans les trous de murs ou sous les avancées de toit, mais la restauration de nos habitations pour les rendre plus sobres en énergie diminue ses sites de reproduction heureusement  il adopte facilement les nichoirs mis à sa disposition mais ceux-ci sont encore trop peu nombreux.

Qui habite ce terrier à l'entrée bien ronde ?

    A la sortie du bourg, une grive draine alarmait en poursuivant un épervier d’Europe, spécialisé dans la capture des petits oiseaux, qui passait sans doute trop près de son nid, le bruant zizi et le pouillot véloce, le compteur d’écu pour les anglais, ont été entendus.
    Une hypolaïs polyglotte, jolie fauvette visiteuse d’été, au chant comprenant des imitations de chant comme celui de l’hirondelle ou du moineau a été entendu brièvement.


    Dans la vallée boisée, les mésanges bleue et charbonnière, le pic épeiche, la grive musicienne au chant puissant,  le grimpereau des jardins et la sittelle torchepot ont été entendus.

L'étang, avec de nombreux conifères.

    Près du moulin, une mésange huppée a été brièvement entendue dans une petite plantation de résineux et un peu plus loin c’est la bergeronnette des ruisseaux qui s’est manifestée, hélas nous n’avons pas réussi à les voir.
    Au total 35 espèces ont été identifiées au cours de cette sortie bucolique.


Merci à Evelyne qui nous avait proposé cette sortie.

Étourneaux sansonnets

Liste des oiseaux :

  1. Pie bavarde
  2. Choucas des tours
    Le pinson apporte de la nourriture.

  3. Pinson des arbres
  4. Moineau domestique
  5. Pouillot véloce
  6. Chardonneret élégant
  7. Étourneau sansonnet
  8. Pigeon ramier 
  9. Martinet noir
  10. Merle noir
  11. Troglodyte mignon 
  12. Hirondelle rustique
  13. Rougegorge familier
  14. Verdier d'Europe
  15. Mésange charbonnière 
  16. Linotte mélodieuse
  17. Fauvette à tête noire
  18. Grive draine 
  19. Épervier d'Europe
  20. Pic épeiche 
  21. Mésange bleue 
  22. Grive musicienne 
  23. Gobemouche gris
  24. Hypolaïs polyglotte
  25. Geai des chênes
  26. Corneille noire
  27. Grimpereau des jardins
  28. Roitelet huppé ou à triple bandeaux
  29. Mésange huppée
  30. Bergeronnette des ruisseaux
  31. Bruant zizi
  32. Accenteur mouchet
  33. Tourterelle turque 
Texte : Luc Loison
Photos : Thierry Grandguillot
Liste : Sébastien Crase

 

 



dimanche 25 mai 2025

La Bourdonnière, dimanche 25 mai 2025

 La Bourdonnière à Saint-Martin des Champs, le 25 mai 2025

Après la pluie ...


    Nous étions 13 à participer à cette sortie qui s’inscrivait dans le cadre de la fête de la nature. Cet évènement national est décliné par le GONm en un grand nombre d’animations, réparties dans toute la Normandie. Dans le Sud-Manche, le GONm s’est associé à la Ville d’Avranches, qui a coordonné sur plusieurs jours diverses actions.


    La fête de la nature ? L’actualité pourrait nous faire penser que la nature n’est pas à la fête : malgré la perte de biodiversité actée par de nombreuses études scientifiques, les revendications corporatistes et institutionnelles sur les espèces chassables, sur les autorisations d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes, contre l’OFB (la police de l’environnement), sur le financement de l’agence de la biodiversité, etc, montrent que la défense de notre environnement nécessite encore et toujours de la pédagogie.

Cet arbre a subi de nombreuses tailles au cours de sa vie.

    Ce dimanche matin, la pluie finissante nous fait patienter 10 minutes au pied de la haie, puis nous pouvons profiter de la matinée. La vallée de la Bourdonnière est un terrain qui n’a pas subi de remembrement, il a gardé son caractère bocager tout en acceptant un aménagement pour son ouverture au public. Nous circulons donc entre des parties assez ouvertes en haut de la vallée et une partie très boisée en bas. Les oiseaux rencontrés sont tous liés à l’arbre.

Rougegorge

    Le plus répandu est la fauvette à tête noire, présente dans les parties buissonnantes et dans la partie boisée. C’est son chant qui la signale, car il est difficile de la voir.
Le geai des chênes se montre, lui, au sol dans une prairie. Le bleu de l’aile est une couleur rare chez les oiseaux.

    À plusieurs reprises, nous repérons des familles de mésanges charbonnières. Durant au moins une semaine, les adultes accompagnent les jeunes, les nourrissent encore un peu puis la famille se disperse. Les adultes peuvent faire une nouvelle couvée, parfois dans le même nid, souvent dans un autre nid.

Pie bavarde

     La pie bavarde, farouche en campagne, est ici familière, habituée à la présence humaine. C’est un oiseau opportuniste, qui peut aussi bien nicher en campagne qu’en ville.


    Dans la partie boisée, le grimpereau des jardins crie. C’est un petit passereau, mais qui a besoin d’un grand territoire.
    Des cris de jeunes, des passages d’adultes attirent notre attention : le rare pic épeichette niche ici. C’est le plus petit des pics de nos régions. Comme le pic épeiche, il ne chante pas, mais tambourine pour marquer son territoire.


    La vallée est pour les habitants du bourg proche un bel endroit où rentrer au contact de la nature. Même les élèves de l’école de Saint Martin des Champs sont venus ici, dans le cadre d’un projet d’année sur la nature. Un de leurs but a été d’identifier des plantes sauvages.


    Depuis sa création, la vallée de la Bourdonnière est en « refuge de nature » du GONm. Cela signifie que la commune s’engage à respecter au mieux l’environnement et que le GONm s’engage à faire au moins un passage annuel pour relever les oiseaux présents. Nous y organisons de plus des animations régulièrement.

Liste des oiseaux : 

  1. Merle noir
  2. Pinson des arbres
  3. Rougegorge familier
  4. Grive musicienne 
  5. Corneille noire
  6. Fauvette à tête noire 
  7. Troglodyte mignon 
  8. Pouillot véloce 
  9. Gobemouche gris
  10. Pic épeiche
  11. Geai des chênes
  12. Mésange charbonnière 
  13. Pigeon ramier 
  14. Pic épeichette
  15. Grimpereau des jardins 
  16. Choucas des tours
  17. Pie bavarde
  18. Chardonneret élégant


Texte et photos : Thierry Grandguillot
Liste : Sébastien Crase

dimanche 6 avril 2025

 Le Chœur de l’aube

dimanche 6 avril 2025 au jardin des plantes d’Avranches

 

    Le Chœur de l’aube est une opération régionale du Groupe Ornithologique Normand, invitant les participants à faire à travers toute la Normandie un repérage des heures d’apparition des chants de chaque espèce. Comme le soleil se lève environ 13 minutes plus tôt au Tréport qu’à Avranches, pouvons-nous observer un décalage correspondant dans les premiers chants ?


    Nous nous sommes donc donné rendez-vous ce matin à 6h. Le nuit est encore complète, mais en ville, les lampadaires sont allumés. Un vent d'est irrégulier rend l'atmosphère fraîche. Voici un déroulé de nos opérations :

6h. sur la place Carnot, on entend le merle chanter. Au loin quelques cris de goélands, qui peuvent voler dans la nuit.

Quelques cris de corbeaux freux : une colonie est active au jardin de l’Évêché, et on peut les y entendre en pleine nuit.

6h10. Cris de corneille. Un premier rouge-gorge chante. Quelques choucas.

6h15. Nous rentrons dans le jardin des plantes. Une mésange charbonnière chante une ou deux fois, puis se tait pour une demi-heure. Chant d’un coq

6h27. Les étoiles pâlissent. Une mésange bleue chante.

Nous constatons que le jardin des plantes est plus silencieux, les chants que nous entendons (merle, rougegorge, mésange bleue) sont en bordure. C’est l’effet de l’éclairage artificiel, qui se trouve sur les rues mais n’éclaire pas le cœur du jardin.

6h30. Un cri de verdier d’Europe, puis plus rien durant presque une heure.

6h33. Premier chant d’un pigeon ramier.

6h34. Un chant de pinson des arbres.

6h37. Le troglodyte mignon chante.

6h38. Il y a de plus en plus de chants autour de nous. La grive musicienne s’ajoute à l’orchestre.

6h44. Cette fois, nous sommes bien dans le chœur de l’aube. Nous commençons à nous voir ! Une pie jacasse puis se tait.

6h57. Le tsip-tsiep du pouillot véloce.

La sittelle se perche haut dans l'arbre pour chanter.

7h. Le puissant chant de la sittelle torchepot arrive. Cela fait plaisir, car c’est une espèce qui se raréfie. Son exigence en terme d’habitat lui font préférer les secteurs comprenant un grand nombre d’arbres âgés.

7h04. Le grimpereau des jardins chante très près de nous, et reste avec nous assez longtemps.

7h10. Thé, café chauds font du bien, même les mains sont avides de chaleur !


7h14. Le pinson reprend son chant, et devient régulier.

7h26. Le chardonneret, amateur de lumière, chante à son tour.

7h34. Heure officielle du lever du soleil à Avranches. Mais nous sommes sur le versant ouest de la colline, nous ne le verrons que plus tard.

Pigeon ramier

7h45. Un visiteur de passage : le pouillot fitis. Deux se répondent. Ils passeront la journée ici, et poursuivront leur migration vers le nord-est la nuit prochaine.

7h47. Chant de la fauvette à tête noire. On entend aussi son cri, qui évoque deux billes de verre qui s’entrechoquent.

7h54. Enfin, l’accenteur chante ! Nous l’attendions plus tôt !


8h. Bilan : 23 espèces, 12 participants courageux et beaucoup de plaisir à découvrir le réveil des oiseaux.

Compte-rendu et photos : Thierry Grandguillot

 

Durant le choeur de l'aube, on entend le vent (trop ...), le merle noir, le troglodyte mignon et le rougegorge familier. Pour l'image, il faisait encore presque nuit.



dimanche 9 mars 2025

Lolif, le 9 mars

 La sortie du 9 mars à Lolif s'est faite dans une ambiance sonore très nature, avec de nombreux chants d'oiseaux. Merci à Blandine pour la préparation de ce circuit.

Voici la liste des espèces :

  1. la tourterelle turque
  2. le pigeon ramier
  3. le choucas des tours
  4. le pigeon biset
  5. le merle noir
  6. le pinson des arbres
  7. le rougegorge familier
  8. le troglodyte mignon
  9. le moineau domestique
  10. le pouillot véloce
  11. le grimpereau des jardins
  12. la mésange charbonnière
  13. la mésange bleue
  14. la grive musicienne
  15. l'épervier d'Europe
  16. la mouette rieuse
  17. la fauvette à tête noire
  18. le faucon crécerelle
  19. la bergeronnette des ruisseaux
  20. la corneille noire
  21. le roitelet à triple-bandeau
  22. le pic vert
  23. la sittelle torchepot
  24. le pic épeiche
  25. le verdier d'Europe
  26. le héron gardeboeuf

 Liste établie par Sébastien Crase

Photos de Claude Ruault et Jacques Alamargot

 

Le pinson des arbres : le mâle en plumage nuptial présente des couleurs variées, du saumon au verdâtre, et son chant est omniprésent durant tout le printemps.

Le faucon crécerelle, ici une femelle. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.


 

Chemin en sous-bois, bordé de primevères et de ficaires en fleurs.


 Le rougegorge familier. Le mâle et la femelle ont le même plumage.

 

dimanche 9 février 2025

Ducey, le bourg et la rivière

 Dimanche 9 février 2025, Ducey

    14 personnes ont bravé une température négative et le brouillard pour rejoindre Ducey. Ce matin, les chants de l'hiver se font entendre : grive musicienne, rouge-gorge, mésange charbonnière et mésange bleue et un peu plus lointain, l'accenteur mouchet, représentent les passereaux. Deux colombidés s' y ajoutent : la tourterelle turque et le pigeon ramier.

La mésange charbonnière
 

     Lorsque les migrateurs ajouteront leurs notes aux sédentaires, au mois de mai, il sera plus difficile à l'oreille de sérier chaque chant pour identifier chaque oiseau. Il est donc utile de s'entraîner dès maintenant.

Moineau domestique mâle
 

     Par endroit, les moineaux se font entendre, dans la Grand-Rue, rue du Midi ou près de la Sélune. Lorsqu'un mâle, à proximité immédiate d'un site de nid, pousse un “cui” insistant, ce cri joue le rôle d'un chant. Le territoire concerné est minuscule : 1 à 3 dm autour de l'entrée du nid. Le moineau domestique peut donc nicher en petite colonie. Dans la pratique, les sites de nids, souvent sous les toits, sont rarement aussi proches.

Moineau domestique femelle
 

     Tout au long de notre circuit, les choucas, très mobiles et bruyants, semblent nous accompagner. L'un d’eux transporte déjà des éléments de construction de son nid. Les autres corvidés : la corneille noire et le corbeau freux, sont ce matin bien plus rares.
 

Choucas des tours

     Sur le vieux pont, qui date de la même époque que le château, une longue station nous permet d'observer un pouillot véloce. Juste au-dessus de l'eau, il recherche, infatigable, de petits insectes. En hiver, la plupart des pouillots sont partis vers le sud. Ceux qui restent se rencontrent essentiellement à proximité des ruisseaux et des rivières, où les insectes peuvent émerger même les jours froids. Ils auront l'avantage sur les migrateurs de s'installer les premiers sur les meilleurs territoires. Mais pour cela, il faut survivre à la mauvaise saison … La rareté des jours de gel de ces 20 dernières années privilégie ces sédentaires.
 

Plumage nuptial presque complet

     Une bergeronnette des ruisseaux crie en passant au-dessus de nous, puis revient discrètement explorer ce que l'inondation a laissé sous le pont.
 

Tadorne et mouettes rieuses

     Tadornes, colverts, mouettes rieuses, un cormoran et deux poules d'eau sont aussi liés à la rivière et aux prés inondés.
 

Poule d'eau

     Si la grive musicienne a été bien entendue mais peu vue, la grande grive draine, presque silencieuse aujourd'hui, s'est posée dans un arbre près de nous. Ces deux espèces sont sédentaires.
 

La mangeoire attire les moineaux

    À deux reprises, le long “Kia kia kia kia” du chant du pic vert s’entend. Il tambourine rarement, il défend plutôt son territoire à l'aide de ce rire. C’est donc un chant. Quelques tambourinements, un peu éloignés, du pic épeiche ont aussi permis de le repérer.
 

Pigeon ramier

    Le traquet pâtre, au bord d'une prairie humide, vient vérifier le niveau actuel de l'eau.
 Le pinson des arbres est encore discret mais dans quelques semaines son chant commencera à s'entendre un peu partout. C'est l'usure de l'extrémité de chaque plume de couverture qui permet, au printemps, d'admirer les couleurs vives du mâle. La mue n'intervient qu'une fois par an en été pour renouveler le plumage.
 


    Bref, une matinée qui a commencé brumeuse et s'est finie plus lumineuse, avec même un peu de soleil ; une bonne variété d'oiseaux (27 espèces, c'est très bien) ; des échanges enrichissants, une belle humeur … nous reviendrons !


Liste des oiseaux observés :

Mésange bleue
  1.     l'accenteur mouchet
  2.     la mouette rieuse
  3.     le pigeon ramier
  4.     le tadorne de Belon (19)
  5.     la grive musicienne
  6.     le grand cormoran
  7.     le goéland argenté
  8.     la mésange charbonnière
  9.     le pinson des arbres
  10.     le rouge-gorge familier
  11.     le choucas des tours
  12.     la corneille noire
  13.     le merle noir
  14.     la tourterelle turque
  15.     le moineau domestique
  16.     l'étourneau sansonnet
  17.     la mésange bleue
  18.     la bergeronnette des ruisseaux
  19.     le canard colvert
  20.     le pic épeiche (tambourinage)
  21.     le pic vert
  22.     la tarier pâtre (un mâle)
  23.     la pie bavarde
  24.     la grive draine
  25.     le corbeau freux
  26.     le pouillot véloce
  27.     la poule d'eau

Texte et photos : Thierry Grandguillot
Liste : Sébastien Crase

 Prochain rendez-vous :

Dimanche 9 mars, 9h30
Lolif, petit bois et le moulin de Thoué
rdv au bourg de Lolif, parking près de l’église
Covoiturage possible 9h place Carnot à Avranches
Contact : Sébastien Crase 06 32 99 92 87

 

dimanche 19 janvier 2025

Avranches le dimanche 19 janvier 2025

 La vieille ville d’Avranches, le dimanche 19 janvier 2025

Au square Thomas-Becket

    Première sortie de l’année avec 21 personnes, en milieu urbain, et sortie un peu particulière, à deux titres :

  • elle s’est faite avec une invitation commune pour les membres du GONm et pour ceux des Amis de la Vieille Ville ; 
  • elle consistait, au moins en partie, à présenter le Grand Comptage des Oiseaux des Jardins, avec ces explications :

    Le GCOJ a été initié en Normandie par le GONm, il y a 21 ans, sur le modèle de ce que fait depuis plus longtemps encore la RSPB (depuis 1979) au Royaume Uni. Depuis, Bretagne Vivante puis la LPO ont étendu ce rendez-vous annuel à toute la France en 2013. D’autres pays d’Europe l’organisent aussi.
    Il s’agit de science participative, chacun à son niveau peut ajouter utilement ses observations. À titre individuel, il est intéressant de faire ce comptage plusieurs années de suite au même endroit, les comparaisons seront aisées.

Pigeon biset, sur le toit et sous le toit.

    À titre collectif, c’est la quantité de données qui permet d’en retirer des informations utiles.
Les règles : compter, le samedi 25 ou le dimanche 26 janvier, chaque espèce observée durant une heure, dans son jardin ou dans un espace choisi. Noter le nombre maximal observé pour chaque espèce et le reporter sur la fiche d’observations. Renvoyer au GONm soit en version papier (180, rue d’Auge 14 000 Caen), soit en version numérique sur ce site (http://gcoj.gonm.org/).


    Ce matin, c’est le choucas des tours qui a été le plus fréquemment observé : dans la vieille ville, il explore les cheminées dès maintenant pour trouver le site de nid idéal … au grand dam des habitants et utilisateurs de ces cheminées ! Nous l’observons faire des aller-retour entre Avranches et les prairies en contre-bas, où il va se nourrir.

Exploration des cheminées par les choucas.

    Le pigeon ramier est un nouvel habitant des villes : il y a 50 ans, il ne s’y rencontrait guère. Nous découvrons un ancien nid, à tout juste deux mètres de haut, et qui semble très fragile. En fait, ce petit radeau de branchettes est solidement amarré à son support.

La ligne blanche du cou révèle le pigeon ramier.

    Le corbeau freux est un arrivant encore plus récent : une colonie est installée dans les grands tilleuls  du jardin de l’évêché depuis 5 ans environ. Chaque couple construit un nid volumineux haut perché, à proximité d’un autre couple. À Avranches, on trouve ces colonies dans le quartier de la Turfaudière (petits groupes dispersés) ou boulevard Pasteur près du lycée Littré, dans l’alignement de platanes.

Corbeaux freux au jardin de l'évêché.


    Dans les pins qui bordent le square Becket, deux roitelets huppés explorent les branches, sans cesse en mouvements. Ces arbres sont attaqués par les chenilles processionnaires du pin, dont les manchons couvrent les extrémités des branches. La ville a mis en place des pièges et des nichoirs à mésanges pour aider les pins à survivre.


    Peu de chants ce matin, mais une tourterelle turque, dans un palmier, se fait entendre.
Rue d’Auditoire, quelques moineaux : on ne trouve pas cet oiseau partout dans Avranches, il forme quelques îlots de-ci de-là.

Tourterelle turque

    Un groupe de pigeons domestique survole les toits. Avant l’installation du faucon pèlerin dans le clocher de la basilique Saint Gervais, les pigeons étaient beaucoup plus nombreux.

Groupe de pigeons domestiques.

    En fin de parcours, rendez-vous est pris pour le café ornitho du 7 février et la sortie à Ducey le dimanche 9. Voir le calendrier pour plus de précisions.

Liste des oiseaux observés :
Freux et choucas


  1. moineau domestique
  2. accenteur mouchet
  3. choucas des tours
  4. corneille noire
  5. corbeau freux
  6. mésange charbonnière
  7. mésange bleue
  8. pigeon biset (domestique)
  9. pigeon ramier
  10. tourterelle turque
  11. goéland argenté
  12. rougegorge familier
  13. merle noir
  14. étourneau sansonnet
  15. pinson des arbres


Thierry Grandguillot



Qui se cache dans les buissons ?

Un nid de soie de la chenille processionnaire du pin.

Cohabitation de deux espèces.