dimanche 15 avril 2018

Le parc du château de Chantore, Bacilly


    Le site était prometteur : 29 participants sont au rendez-vous malgré la petite pluie intermittente... Accueillis par les propriétaires Messieurs de Goiburu et Legal qui nous accompagnent et enrichissent la visite de leurs commentaires, nous nous arrêtons souvent  devant le paysage riche de ses échappées sur le château ou les cascades des plans d’eau.

    La découverte des vieux arbres riches en cavités est sans aucun doute le fait marquant de la visite. La rare observation des loges elliptiques creusées par le pic noir dans les gros hêtres, puis le chant et l’oiseau en vol sont bien en accord avec ce vieux boisement. Ce sont des indices sérieux de reproduction locale pour l’espèce dans le cadre de l’enquête atlas des nicheurs en cours. La présence de cette espèce forestière dans un environnement bocager par ailleurs banal est une donnée valorisante pour les propriétaires. Il faut imaginer que le couple de pic noir circule forcément largement au delà des limites du parc (son territoire varie de 300 à 400 ha), mais c’est là qu’il a toutes les chances de nicher ce printemps.

En haut à gauche, ovale, l'entrée de la loge d'un pic noir.
    Parmi les autres espèces, la sittelle bien présente, le grimpereau des jardins, le pouillot véloce, le rouge-gorge, la grive draine, la fauvette à tête noire, etc. animent la sortie. Étonnamment peu de contacts avec le pinson des arbres... Météo en cause ? Les sous-bois riches en arbustes à feuillage persistant et les résineux imposants retiennent les deux roitelets,  très discrets.

Pas facile à voir, le roitelet huppé !
    Les allées juste boueuses à point gardent la trace de quelques mammifères. Nous reconnaissons les empreintes du blaireau, du chevreuil et du sanglier en particulier.

Deux pinces un peu écartées, un ergot qui marque parfois : le sanglier.

Le blaireau marche : la patte arrière, plus ronde,
s'est posée un peu en arrière de la patte avant.
On voit même la trace des griffes avant.
 Si le parc fut créé avec un objectif paysager et esthétique, l’habitat, pour la partie arborée, est au sens écologique un boisement mixte (feuillus et résineux mêlés) âgé. Imaginons ce que serait notre bocage si les haies conservaient aussi une partie de leurs arbres jusqu’à des âges avancés...

Rougegorge : un poste de chant souvent utilisé ...

    Nous remercions Messieurs Legal et de Goiburu d’avoir accepté que leur parc intègre le réseau des refuges du GONm suite aux démarches de notre collègue Christophe Rodier. Une façon de les remercier serait par exemple de participer à un chantier de remise en état du parc, tâche en cours mais à poursuivre.  Marie Bahuaud  se propose de coordonner une action en ce sens.











Le geai des chênes




 Liste des oiseaux observés ce matin :
    la grive musicienne
    le pic vert
    la mésange charbonnière
    la sittelle torchepot
    l'accenteur mouchet
    le rouge-gorge familier
    la grive draine
    le pouillot véloce
    l'oie à tête barrée
    le geai des chênes
    le grimpereau des jardins    le pinson des arbres
    les roitelets triple bandeau et huppés
    la tourterelle turque
    le pigeon ramier
    le héron cendré
    le troglodyte mignon
    la corneille noire
    le cygne tuberculé
    le pic noir(chant + tambourinage)
    le choucas des tours
    la bergeronnette des ruisseaux
    le pic épeiche


Le pouillot véloce.
Tout proche du refuge, le héron cendré.
Mésange bleue
La sittelle chante.
Le méloé, dont les larves parasitent les abeilles solitaires.
Résumé : Jean Collette
Liste : Sébastien Crase
Photos : Pascal Dadu, Sébastien Crase, Thierry Grandguillot

Prochaines sorties :

Dimanche 29 avril, à 8h30 aux plans d'eau de Saint Hilaire,
possibilité de rejoindre le groupe à 9heures.

Dimanche 13 mai, 9 heures au parking de la salle des fêtes de Saint Ovin,
recherche de l'alouette lulu !

Dimanche 27 mai, 9h30 au carrefour de la RD 32 au Teilleul vers Mortain,
le refuge d'Husson et le remembrement.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire