Animations du GONm dans le Sud-Manche: Vergoncey, le dimanche 17 novembre 2024

Choucas des tours

C'est la première fois que nous faisons une “sortie en Avranchin” à Vergoncey. Un peu à l'écart des grands axes, notre circuit, préparé par Isabelle, n'a pas été dérangé par la circulation.
Nous étions 23, mais j'ai oublié de faire une photo de groupe.

Temps gris, brumeux, ciel bas, pas facile de voir les couleurs …

Moineaux domestiques

Dans la première partie du circuit, nous avons pris le temps de détailler la cohorte des oiseaux du bourg : les choucas sur les cheminées, les tourterelles turques sur les antennes, les moineaux domestiques dans les buissons. Quelques étourneaux et pinsons des arbres.

Tourterelles turques et choucas des tours

En quittant le bourg, les contacts sont moins fréquents. Un ancien bâtiment agricole est décoré de fientes aux ouvertures : une fréquentation régulière par la chouette effraie, qui est très liée au bâti ? Une recherche de pelotes de réjection serait intéressante.

La campagne, qui a subi un remembrement … efficace, offre un paysage très dégagé, avec une majorité de culture et quelques herbages.

Sur cette vue aérienne de notre circuit d’aujourd’hui, la partie gauche, avec le bourg, est une vue récente : cultures, grandes parcelles, un verger intensif. À droite, donc à l’est, nous voyons la campagne telle qu’elle était avant le remembrement : petites parcelles, haies, nombreux vergers de pommiers de plein vent, prairies.

Rares arbres dans le paysage actuel.

En cliquant ici, vous accéderez au site “remonter le temps” vous permettant de faire glisser le curseur pour voir le même endroit à deux périodes différentes.
La particularité de Vergoncey est d’avoir été la première commune du département à faire un remembrement, en 1958. De 903, le nombre de parcelles tombe alors à 203. Non seulement la taille des champs a été multipliée par 4, mais les haies entre ces nouvelles parcelles ont aussi été arrachées.

Le couple de traquets pâtres.
Quelques espèces liées aux espaces ouverts sont présentes : l'alouette des champs (quelques cris), le pipit farlouse (une petite troupe, un peu dispersée), le tarier pâtre. Ce dernier est très fidèle, toute l'année, à son site de nidification. Le couple, longuement observé, se perche sur les buissons et les barbelés.

La grive litorne dans le verger.

Un passage de deux grives litornes nous permet de présenter cette grande grive hivernante. Nous la retrouverons dans un verger plus près du bourg.

Bergeronnette grise

Les tas de fumier attirent souvent la bergeronnette grise. Nous observons aussi sa forme britannique, la bergeronnette de Yarrell, qui est commune chez nous en hiver.

Accenteur mouchet

Bon, et la pluie, faut-il en parler ? Non, ce n'est pas notre sujet. Et puis, elle s'est arrêtée à notre retour dans le bourg.

Liste des espèces observées :