Sortie du 17 Novembre 2013
au marais de Sougéal /35
26 participants
A l’occasion
du 13e salon Bio
de Pontorson, nous avons proposé une sortie dans les marais de
Sougéal/35. L’évènement ayant été annoncé par radio France
Armorique, plusieurs «bretons» étaient présents.
Par une
météo clémente, fraîche, avec un soleil timide nous avons
effectué un petit parcours d’environ 1 km en bordure du marais
aux abords de l’observatoire situé en contre bas du bourg de
Sougéal /35.
Le niveau
d’eau du marais est très bas avec seulement les canaux de drainage
remplis et une mare au sud de la zone.
A mon
arrivée, je suis surpris par le peu d’oiseaux, ce qui contraste
avec la période de migration prénuptiale, et ceux-ci sont concentrés
aux abords de la mare. L’espèce la plus visible est sans conteste
le cygne tuberculé, l’un des plus grands oiseaux d’Europe soit
1,5 m de longueur et plus de 2 m d’envergure. 6 individus sont
présents 2 adultes et 4 juvéniles de l’année. C'est une espèce
férale. l’espèce n’est heureusement pas très abondante dans le
secteur car elle nuit par son agressivité à l’avifaune sauvage.
A proximité,
nous observons 2 hérons cendrés et 2 aigrettes garzettes :
d’un blanc immaculé et surtout aux pieds jaunes, ce qui permet de
la différencier facilement des autres hérons.
4 grands
cormorans sont posés non loin. Ce palmipède amateur de poisson
fréquente aussi bien les eaux douces que le littoral, contrairement
à son cousin le cormoran huppé.
A coté de
ces oiseaux noirs, une petite troupe bruyante de mouettes rieuses
anime le marais de ses « rires » en attendant de
rejoindre des milliers de congénères pour dormir dans la partie
estuarienne de la baie du Mt St Michel.
Aucun canard
en vue, ni même un vanneau huppé probablement à cause de
l’activité cynégétique pratiquée à cette saison.
Seuls 3
courlis cendrés se nourrissent sur la prairie humide, non loin du
Couesnon. Cet échassier de taille moyenne reconnaissable à son long
bec (jusqu’à 15 cm) recourbé vers le bas et à son plumage brun
est très méfiant et se tient toujours dans des milieux ouverts
afin de ne pas se laisser surprendre par les prédateurs.
Cette vaste
zone humide, située seulement à 15 km de la mer, est un maillon
essentiel de cet ensemble naturel exceptionnel qu’est la Baie du Mt
St Michel.
Aux abords
des habitations bordant le marais, un pipit farlouse au plumage
marron très rayé se laisse longuement observer sur un fils
électrique, en émettant son cri d’alarme « Sitt-itt ».
Une fauvette
à tête noire alarme dans un buisson sans se montrer, l’espèce
est maintenant un hivernant régulier sur la côte et les marais
littoraux où elle subsiste en se nourrissant de baies de gui.
Un seul
moineau domestique piaille. L’espèce se raréfie dans nos villes
et campagnes. Espérons qu’il ne subira pas le même sort que son
cousin le moineau friquet qui a pratiquement disparu de Normandie.
Sur
environ 700 m nous longeons une haie ancienne avec de nombreux arbres
mais les passereaux y sont très discrets, un rouge gorge chante
timidement ce sera le seul chant entendu au cours de notre balade
d’une heure et demie. Au moins 3 roitelets se font entendre :
des triples bandeaux probablement, car évidemment, nous n’avons
pu les observer.
Un peu plus
loin nous entendons le discret pouillot véloce.
Arrivés à
l’observatoire nous pouvons identifier sur le marais des choucas
des tours, des corbeaux freux et des corneilles noires.
Autres
espèces vues ou entendues : geai des chênes, pie bavarde
Au cours de
cette sortie 19 espèces d’oiseaux ont été vues ou entendues.
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