dimanche 15 février 2015

Saint Brice-sous-Avranches


  La sortie du dimanche 15 février 2015 à Saint Brice sous Avranches a rassemblé 19 personnes et s'est réalisée avec un beau temps.


   Trois milieux différents nous ont permis de rencontrer 29 espèces d'oiseaux en une matinée.

   Le bourg, avec sa mosaïque de jardins, ses sites de nidification dans les vieux murs présente des oiseaux habitués à la présence de l'homme, donc assez faciles à observer. Le moineau domestique, le pinson qui commence à chanter, le choucas, l'accenteur mouchet, l'étourneau sansonnet, le rougegorge familier, la tourterelle turque sont visibles dès le parking. Le pigeon biset, issu du pigeon domestique, fréquente les abords de l'église. Nous  trouvons aussi des pelotes de réjection d'une chouette effraie. L'église est entièrement grillagée, mais un nichoir à effraie a été installé dans une grange, à peu de distance de là.
La mésange charbonnière chante à notre retour, au-dessus de la route.

   Dans le bocage, la distance entre les oiseaux et nous augmente : une grive draine chante, puis l'éloigne d'un vol ondulé. Des pinsons des arbres, en petites troupes, s'éloignent vers le nord-est. Ce sont des migrateurs qui ne reviendront qu'en octobre. Le pic épeiche tambourine sur une branche morte, le son clair obtenu lui sert de chant, il délimite son territoire ainsi.
Quelques grives musiciennes se répondent de loin en loin.
Nous rencontrons aussi la corneille noire, un couple défend son espace aérien, la mésange bleue, le verdier, le pigeon ramier, le geai des chênes.

   Puis le paysage s'élargit, devient plus ouvert à l'approche d'une ferme et en arrivant au sommet de la colline. Un pipit farlouse, les bergeronnettes des ruisseaux et de Yarrel fréquentent le toit d'un hangar pendant qu'un lapin se promène dessous. Dans les grands arbres des haies restantes, nous entendons sans les voir le grimpereau des jardins et la mésange nonnette chanter. L'alouette des champs crie, elle devient une nicheuse rare dans nos campagnes. Nous entendons le rire du pic vert et quelques cris du discret bruant zizi. Quatre buses planent, l'une se fait houspiller par une corneille, une autre fait de spectaculaires piqués en plein ciel. Deux mésanges à longue queue nous prouvent que les compagnies hivernales se sont disloquées, les couples se forment. Des cris de pies bavardes permettent de les repérer.

   En longeant le bois, nous voyons le nid d'un écureuil qui se distingue des nids des oiseaux par la présence de feuilles attachées aux rameaux, car l'écureuil coupe des branches feuillues en été pour se confectionner plusieurs nids qu'il utilisera durant tout l'hiver.
Le troglodyte ne chante qu'une fois et nous remarquons que peu de merles ont été vus ce matin.

   A deux reprises, des passages de blaireaux sont observés : l'empreinte large, aux griffes très en avant des doigts se reconnaît facilement.

   Le dernier oiseau entendu est un corbeau freux lorsque nous arrivons au parking. Des corbeautières sont connues sur Saint Quentin, Vains, mais peut-être y en a-t-il de plus proches.

Thierry Grandguillot

Prochains rendez-vous : mercredi 5 mars, Café ornitho au bar le Liberties à 20h30 ;
dimanche 22 mars, sortie au Bois Dardennes à 9h30, parking du boulodrome. C'est le parking à droite à l'entrée du bois en venant de Ducey. Covoiturage possible à 9h15 au jardin des plantes d'Avranches.

Je n'ai pas réussi à placer les photos comme je voulais dans le texte, les voici, en peu en désordre ... On peut les agrandir en cliquant dessus.








Le moineau domestique, toujours lié à l'habitat humain. La femelle ...
... et le mâle, sur l'église de Saint Brice.

L'étourneau sansonnet, qui fait des aller-retours entre son poste de chant, l'arbre près du parking, et un bâtiment où il va peut-être nicher.

L'accenteur mouchet mâle ose se montrer au printemps lorsqu'il chante. Sinon, il est très discret.

Les fruits du lierre, en décalage avec le reste de la nature, mûrissent en fin d'hiver. Ils apportent une nourriture appréciée par les merles, les grives, les fauvettes à tête noire ...

La corneille noire cherche à survoler la buse qui traverse son territoire pour la menacer et la faire fuir. La buse, en général, ne semble pas s'en préoccuper.

Lorsqu'il comporte de nombreuses feuilles, c'est un nid d' ......

Le discret bruant zizi, entendu au milieu de notre parcours, et revu ici tout près du bourg de Saint Brice.

Eclairé par le soleil du matin, dans un jardin du bourg.

Le choucas des tours près du parking.

La mésange charbonnière, un mâle : la "cravate" est large. Et puis elle est en train de chanter !

La bergeronnette de Yarrel est un hivernant en provenance des îles britanniques. Le mâle, ici, a le dos et le dessus de la tête noirs.

Lorsqu'elle plane, la buse variable a les ailes légèrement plus hautes que le corps.

Dans une coulée qui passe sous les clôtures, l'empreinte large du blaireau.




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