dimanche 13 septembre 2015

Vains, les journées du patrimoine : le patrimoine naturel

Pic épeiche, près du parking
Alors que l'écomusée de Saint Léonard installe la fête de la pêche à pied, nous commençons, en petit comité (6 personnes) notre recherche des oiseaux par un chemin bocager très riche : les haies variées présentent de nombreux fruits (mûres, églantines, baies de sureau) et attirent beaucoup d'oiseaux : pouillot véloce, dont certains chantent encore, accenteur, rougegorge, fauvette à tête noire dont le cri évoque deux galets entrechoqués. Une ronde de mésanges mélange mésange bleue, mésange charbonnière et même une mésange à longue queue très peu farouche.

Les haies servent de refuge aux granivores qui se nourrissent dans les champs voisins : pinson, verdier, linotte, bruant jaune.

Le pigeon ramier chante et comme il est proche, nous entendons aussi des intermèdes à voix basse, très enroués.
Pigeon ramier

Nous sommes survolés par des corneilles noires, un corbeau freux, des choucas à l'approche du village, des pies, des mouettes rieuses, des goélands argentés et deux hérons cendrés au vol lentement ramé.

Dans un champ, un groupe de huit grives draines montre que de petits rassemblements se produisent chez cette espèce en dehors de la période de nidification.
Migration d'hirondelle.

Près du bourg de Saint Léonard, un merle noir a-t-il eu des aventures dangereuses ? Sa queue est courte, le tour de l'oeil est un peu blanc ...

Dans les jardins, la grive musicienne se nourrit, 11 chardonnerets passent, des bergeronnettes grises arrivent ; la tourterelle truque chante et fait son vol nuptial : le printemps se prolonge ! Les étourneaux se perchent sur une grue.

Colvert en éclipse
Dans la zone humide, nous voyons des canards colverts. Sur la photo(on peut cliquer pour l'agrandir), vous pouvez voir que les mâles sont encore en plumage "d'éclipse", presque aussi discret que celui de la femelle. D'ici deux mois, ils auront retrouvé leurs belles couleurs. Un chevalier gambette crie bien fort :"Tchuuu !". Deux buses se perchent sur les clôtures d'une grande prairie.

Sur les herbus, les hirondelles de cheminée (= hirondelles rustiques), les hirondelles de fenêtre et quelques hirondelles de rivage virevoltent et chassent, presque sans dévier de leur direction : le sud. En une heure, des centaines sont passées, nous assistons à la migration d'automne.

Bergeronnette printanière
Une bergeronnette printanière se pose. Après quelques recherches, nous trouvons quelques alouettes des champs.

La grève, à marée descendante, sert de reposoir et de lieu de nourrissage aux mouettes rieuses, goélands argentés, goélands marins, grands cormorans. Un groupe de 15 aigrettes garzettes les fréquente aussi.

Au total, 39 espèces ont été rencontrées. C'est beaucoup, mais cela s'explique par la variété des milieux traversés.

Prochaine sortie : dimanche 18 octobre, les herbus du Val Saint Père, rendez-vous à 9h au Gué de l'Epine.

Thierry Grandguillot

Mouettes rieuses et aigrettes garzettes.
Grives draines
Merle noir sans queue ...
Jeune merle noir.
Etourneaux sansonnets
Buse variable
La tourterelle chante.
Les hirondelles passent vers le sud.




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